En 2025, avec la montée en puissance de Google Analytics 4, la disparition des cookies tiers et la hausse des exigences en matière de privacy, il est indispensable d’avoir une architecture de taggage propre, documentée et orientée business.

Qu’est-ce qu’un plan de taggage ?
Un plan de taggage est un document structurant qui recense l’ensemble des événements, conversions et informations à suivre sur un site ou une application. Il fait le lien entre les besoins business et les solutions de web analyse ou de tracking marketing (comme Google Analytics 4, Google Tag Manager, Meta Pixel, etc.).
Il contient généralement :
- les pages concernées
- les actions à tracker (clics, scroll, formulaires, achats…)
- les données à remonter (catégories, valeurs, identifiants, étiquettes…)
- le format des événements (nom, paramètres, valeurs)
- les outils impliqués (GA4, GTM, pixels publicitaires)
Étapes pour réaliser un plan de taggage efficace en 2025
Identifier les objectifs de suivi
Avant tout, il faut définir les KPIs clés à mesurer : leads, ventes, taux d’inscription, interactions sur certaines zones du site, abandon panier… Chaque métrique doit avoir une finalité business claire.
Cartographier les parcours utilisateurs
Reconstituer les étapes par lesquelles un utilisateur passe avant de convertir permet de détecter les points stratégiques où placer des événements. Cela peut inclure les tunnels de vente, les articles de blog, les pages services ou les points de friction.
Créer une nomenclature normalisée
La clé d’un bon plan de taggage est la cohérence des noms d’événements. Il est important d’adopter une logique claire : verbe + objet (ex : « clic_bouton_contact » ou « soumission_formulaire_demo »). Cela facilite l’analyse et l’automatisation.
Prioriser les événements importants
Tous les clics ne se valent pas. En 2025, on se concentre sur les événements à forte valeur ajoutée, compatibles RGPD, et directement exploitables dans les outils marketing ou analytiques.
Rédiger le plan de taggage dans un tableau clair
Le format idéal reste le tableur, avec des colonnes comme :
- Statut (en place, à implémenter)
- Page / URL cible
- Nom de l’événement
- Déclencheur (condition de départ)
- Données à remonter
- Outil cible (GA4, Meta, etc.)
Implémenter via Google Tag Manager (ou autre TMS)
Une fois validé, le plan est intégré dans l’outil de gestion de tags. GTM reste la référence en 2025, mais d’autres solutions comme Segment ou Piwik Pro Tag Manager sont aussi pertinentes.
Tester chaque événement
Avant mise en production, il faut valider que chaque événement remonte bien dans les outils, avec les bons paramètres. On utilise DebugView dans GA4, l’extension Tag Assistant ou des outils comme dataslayer.
Documenter et partager
Un bon plan de taggage est toujours documenté et partageable avec les équipes métiers, tech et marketing. Il doit pouvoir évoluer facilement en fonction des besoins.
Bonnes pratiques 2025 à intégrer
Avec la disparition progressive des cookies tiers et les nouvelles normes de consentement, voici quelques pratiques incontournables :
- Intégrer le plan de taggage dans une démarche de privacy by design
- Utiliser Google Consent Mode v2 pour assurer une collecte conforme
- Intégrer le suivi server-side si possible (notamment via GTM server)
- Limiter le volume de tags tiers au strict nécessaire
- Intégrer le plan de taggage dans une démarche de privacy by design
En 2025, réaliser un plan de taggage est bien plus qu’un travail technique : c’est une vraie stratégie de gouvernance de la donnée, au service du pilotage marketing et de l’expérience utilisateur. En le construisant de manière collaborative, structurée et conforme, vous transformez vos données en levier de croissance durable.